Location de type Airbnb

L’Internet a donné naissance à une économie collaborative. Des sites Web tels Airbnb proposent, aux copropriétaires, de louer leur appartement à des tiers pendant quelques jours par année. Cette formule d’hébergement destinée aux voyageurs permet parfois de dégager des revenus substantiels. Pour cette raison, certains copropriétaires sont tentés par l’appât du gain. Et ils s’estiment en règle de le faire, croyant (bien souvent à tort) pouvoir disposer de leur partie privative comme bon leur semble. Plusieurs copropriétaires ignorent que cette activité est illégale dans leur immeuble. D’autres le savent, mais ils ne s’en formalisent pas le moindre du monde.

Or, le va-et-vient incessant d’étrangers amène son lot d'inconvénients. Les arrivées tardives et bruyantes, tout autant que les départs aux petites heures du matin, ne correspondent généralement pas au mode de vie recherché par les copropriétaires occupants de l’immeuble. Cette pratique peut aussi entraîner des répercussions potentiellement négatives sur leur sécurité.

Si la location de type Airbnb est interdite dans la déclaration de copropriété, comment le syndicat de copropriétaires peut-il y mettre fin? Quels sont les outils dont dispose ce dernier? Et quelles sont les implications en ce qui a trait à l’assurance? Coup d’œil sur les impacts associés à la location de type Airbnb :